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Bien vivre lors de la ménopause

Les troubles de la ménopause sont plus ou moins gênants selon les femmes, et plus ou moins bien supportés. Il est alors essentiel d’être davantage à l’écoute de son corps et de miser sur une meilleure hygiène de vie.

LIMITER LES BOUFFÉES DE CHALEUR DE LA MÉNOPAUSE

Voici quelques conseils pour limiter la survenue des bouffées de chaleur et les sueurs :

  • Évitez l’alcool, le café et les plats trop chauds ou épicés.
  • Portez plusieurs couches de vêtements légers que vous pourrez facilement enlever une à une et remettre au besoin.
  • Baissez le thermostat règlant la température de votre appartement ou utilisez un ventilateur.
  • Luttez contre le stress qui aggrave les bouffées de chaleur.
  • Pratiquez des techniques de relaxation.
  • Utilisez des astuces comme le brumisateur d’eau à portée de main.

Que penser des phyto-estrogènes ?

En raison du manque d’évaluation de ces produits, les phyto-estrogènes extraits du soja ne sont pas recommandés par la Haute Autorité de la santé. Leur usage est déconseillé chez les patientes ayant déjà eu un cancer du sein.

RÉDUIRE LE RISQUE DE MALADIES CARDIOVASCULAIRES ET D’OSTÉOPOROSE

L’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires et la prise de poids peuvent être prévenues par un mode de vie adapté. Une alimentation saine, l’arrêt du tabac, si besoin, et une activité physique régulière sont indispensables après la ménopause.

Vous êtes ménopausée : soyez attentive à votre alimentation

Arrêtez votre consommation de tabac

APRÈS LA MÉNOPAUSE, FAITES-VOUS SUIVRE PAR VOTRE MÉDECIN

Après la ménopause, il est essentiel de vous faire suivre régulièrement (une fois par an) par votre médecin traitant ou votre gynécologue. Il pratique un examen clinique et gynécologique. La mesure de la tension artérielle, du poids et de la taille sont indispensables.

Une perte de la taille fait suspecter une fracture vertébrale ostéoporotique (tassement vertébral). En présence de facteurs de risque, un bilan osseux peut être nécessaire.

Un bilan biologique sanguin permet de dépister des anomalies des lipides (graisses) ou un diabète.

Votre médecin effectue tous les 5 ans, jusqu’à 65 ans, un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Il est également indispensable de participer, tous les deux ans, entre 50 et 74 ans, au programme national de dépistage du cancer du sein par mammographie. Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Il peut survenir à tout âge, mais avec un pic de fréquence entre 50 et 74 ans.

Le cancer du corps de l’utérus (développé à partir de l’endomètre ou muqueuse utérine) représente, quant à lui, 8 % des cancers féminins. Ce cancer touche surtout les femmes ménopausées, entre 65 et 70 ans. Il est favorisé par un excès d’œstrogènes. L’obésité et le diabète sont des facteurs de risque. Il n’y a pas de dépistage organisé pour ce cancer, mais toute femme ménopausée qui présente des saignements (en particulier, une alternance de pertes irrégulières de sang foncé avec des pertes rosées) doit en parler rapidement à son médecin. Une échographie abdominopelvienne est nécessaire pour rechercher une pathologie de l’utérus ou des ovaires.

À cette même période de vie, entre 50 et 74 ans, vous recevez à votre domicile, tous les 2 ans, un courrier vous invitant à consulter votre médecin traitant au sujet du dépistage du cancer colorectal. Si votre médecin le juge utile, il vous remet le test de dépistage du cancer colorectal et vous explique comment l’utiliser.

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